Astuces anti-pollution pour assurer son contrôle technique

Entré en vigueur en 1999 et rendu obligatoire, le test antipollution est un examen complémentaire effectué lors du contrôle technique. Comme son nom l’indique, il évalue les émissions polluantes d’un véhicule. Échouer au contrôle antipollution oblige l’automobiliste à corriger les erreurs relevées et à se soumettre à une contre-visite dans un délai de 2 mois. Bien que la contre-visite ne soit pas une sanction en soi, c’est un examen qu’on redoute tous. Alors, voici quelques astuces anti-pollution pour passer le test anti-pollution sans difficulté et réussir le contrôle technique dès la première tentative. Mais avant, c’est quoi le contrôle anti-pollution.

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Qu’est-ce que le contrôle anti-pollution ?

Le contrôle anti-pollution s’ajoute aux différentes vérifications réalisées pour valider le contrôle technique. Comme son nom l’indique, le contrôle anti-pollution porte sur le système anti-pollution d’un véhicule. Il a pour objectif de contrôler les émissions polluantes des voitures concernées afin de limiter leurs nuisances environnementales.

Le test anti-pollution doit être réalisé annuellement entre le 11eme et le 12eme mois qui suit le dernier contrôle technique ou la contre-visite favorable. La date limite de sa réalisation est inscrite sur le procès-verbal du contrôle technique et sa vignette.

Plusieurs critères sont examinés lors du test anti-pollution, dont les émissions d’échappement, les tuyaux d’échappement, le contrôle de l’OBD et la vérification des conduits de carburant et du réservoir.

Lors du contrôle anti-pollution, les mesures sont prises trois fois. Pour réussir au test, il faut satisfaire aux deux critères, c’est-à-dire que la valeur d'opacité des fumées d'échappement ne doit pas être trop élevée. De même, il ne doit pas y avoir trop d’écart entre les trois mesures effectuées. Un écart de plus de 0.5 entraîne un échec du test anti-pollution.

La valeur à mesurer lors du contrôle complémentaire dépend du type de carburant utilisé. Pour les voitures essence, ce sont les émissions de CO2 par km². Pour les véhicules diesel, c’est l’opacité des fumées.

Astuce n°1 : Ajouter un additif chimique

Pour augmenter les chances de passer le test anti-pollution, il est aussi conseillé de nettoyer le moteur en ajoutant un additif pour carburant. Ce dernier se verse le plus souvent dans le réservoir à carburant, ou parfois dans le carter d’huile. Il permet de décrasser le moteur. En effet, au fil des kilomètres parcourus, de la suie s’accumule dans certains organes du moteur. Cela peut boucher ce dernier et augmenter les émissions polluantes. Attention, il faut choisir un additif de qualité et compatible avec votre voiture

Astuce n°2 : Nettoyer les injecteurs

Les injecteurs ont pour rôle d’injecter la bonne quantité de carburant dans la chambre de combustion. S’ils sont bouchés par des impuretés, ils n’assurent plus correctement leur rôle. Cela entraîne une perturbation de la combustion et une augmentation des émissions polluantes. Pour ne pas être recalé au contrôle technique pour pollution, une autre astuce consiste donc à nettoyer les injecteurs régulièrement avec un additif spécial. Il existe des kits spécial contrôle technique sur le marché. Ils comprennent un nettoyant pour injecteur et moteur à verser dans le réservoir et un stop fumée à verser dans le carter d’huile. Simple et efficace, ce produit permet de décrasser les injecteurs et de faire baisser les émissions de carbone.

Astuce n°3 : Entretenir les filtres

Afin de réduire les émissions polluantes des voitures, l’installation du FAP ou filtre à particules est devenue obligatoire pour les véhicules neufs à moteur diesel depuis 2011. A force de filtrer les particules fines, cette pièce peut finir par s’encrasser. Elle ne filtre donc plus correctement les particules fines rejetées par la voiture. Ceci augmente le taux de pollution de celle-ci et est une raison de refus au test anti-pollution du contrôle technique. Pour réduire les risques de se voir refuser le contrôle technique pour pollution, il faut aussi donc vérifier l’état du filtre à particules. S’il est encore en bon état, vous pouvez le nettoyer en ajoutant un additif spécial dans le carburant. Cela va éliminer la calamine qui s’y est accumulée et optimiser la filtration des particules. Si le FAP est en mauvais état, il faut le remplacer. 

Hormis le FAP, il faut aussi vérifier l’état des autres filtres, dont le filtre à air et le filtre à huile, et les remplacer. 

Astuce n°4 : Effectuer un décalaminage

L’encrassement du moteur est un problème courant que peuvent rencontrer les automobilistes. Au fil des kilomètres parcourus, des résidus charbonneux, similaires à de la suie, s'accumulent dans le moteur à cause de la combustion. On les appelle aussi calamine.

En plus d’entraver le bon fonctionnement et les performances du moteur, la présence de calamine augmente le taux de pollution de la voiture. Procéder au décalaminage du moteur permet aussi donc de réduire les émissions polluantes et d’améliorer les performances du moteur avant de passer le contrôle anti-pollution. Cette technique fait appel à un appareil spécial appelé station de décalaminage et à l’utilisation d’un mélange d’hydrogène et d’oxygène. Elle doit être réalisée dans un garage agréé.

Astuce n 5 : Effectuer un diagnostic pré-contrôle technique

Le pré-contrôle technique est une visite réalisée chez un garagiste afin de préparer une voiture avant de passer le contrôle technique. Cet examen n’est pas obligatoire, mais il est recommandé afin d’identifier les éventuelles pannes ou failles qui pourraient justifier un échec au contrôle technique. Le diagnostic pré-contrôle technique est ainsi conseillé pour éviter une contre-visite pour cause de pollution.

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